Présentation
Architecte
Nationalité :
Américaine
Style :
Moderniste
et organique.
Présentation :
Architecte
américain considéré comme le plus important et le plus novateur du XXème
siècle. À partir de 1897, son style se révèle avec les célèbres « maisons
dans la prairie » (Prairie Houses).
Œuvre
« Maison
sur la cascade » ou « Fallingwater »
Matériaux
Béton
armé, pierres (carrières locales), rochers (sur le site), verre.
L’invention
du béton armé en 1892 (François Hennebique) permettra aux architectes de
révolutionner les lois physiques (hauteur, poids,…).
Lieu
Baer
Run, Pennsylvanie, Etats-Unis
Contexte
La
résidence « Fallingwater » était une commande d’Edgard Kauffmann,
riche homme d’affaire qui souhaitait faire construire une maison de campagne
pour sa famille pour échapper au stress de la ville. Il disposait d’un terrain
de 240000 mètres carrés comprenant une cascade. Frank Lloyd Wright l’intégrera
dans ses plans en utilisant les moyens de la technologie moderne.
La
« maison sur la cascade » est un illustre exemple du concept de
l’architecture organique : un retour à la nature grâce à une architecture
qui l’intègre totalement.
Architecture organique
L’architecture
organique est une philosophie architecturale qui s’intéresse à l’harmonie entre
l’habitat humain et le monde « naturel » au moyen d’une approche
conceptuelle à l’écoute de son site et intégrée à lui,
faisant du bâtiment et de son mobilier une composition unifiée et intégré à son
environnement. Pour Frank Lloyd Wright, une maison naissait de la rencontre des
nécessités des gens et de l’esprit du lieu, à la manière d’un organisme vivant.
Problématique
Comment
Frank Lloyd Wright a su tirer parti du lieu pour construire une maison de
campagne à la demande du riche industriel Edgar Kaufmann ?
Les disciplines
Sciences :
l’écologie, la physique.
Mathématiques :
la géométrie.
Domaine de compétence
Arts,
espaces, architecture.
Description
et analyse
La situation de la maison
Elle est
intégrée sur la cascade.
Composition
La maison
présente des lignes verticales, la colonne de pierre, les baies vitrées, et des
lignes horizontales pour les terrasses.
Les volumes
sont simples, purs, géométriques. Le style est moderniste.
Les volumes
rectangulaires des terrasses se superposent, s’emboîtent. Ils sont en
suspension dans l’espace, entre les arbres, les pierres et l’eau. Cet effet est
dû en partie au choix des matériaux : la pierre et la roche du pilier et
les terrasses en porte-à-faux.
Le tour de force technique
C’est
l’utilisation du béton armé faisant contrepoids entre le pilier et les balcons
en porte à faux ou encorbellement.
Frank Lloyd
Wright détruit l’idée de caisse et crée les bases d’une nouvelle plasticité.
Les masses éclatent dans tous les sens, en avant, vers la droite et vers la
gauche. Il emprunte au Japon la pureté des lignes, les espaces intérieurs
fluides, les murs paravents, les terrasses en surplomb.
Interprétation
Wright
associe formes géométriques pures et organiques. L’ensemble évoque une cascade
de terrasses. L’architecture, avec ses spacieuses terrasses ainsi que ses
grandes baies vitrées crée un espace ouvert sur la nature.
L’espace
intérieur, grâce au choix des matériaux utilisés : bois, pierre pour le
sol, les couleurs et les textures est dans la continuité de l’espace extérieur.
Vocabulaire
Porte-à-faux :
Une
installation est dite en porte-à-faux lorsqu’un élément est soutenu par une
partie qui est elle-même au-dessus du vide, c’est-à-dire sans support immédiat
en dessous de l’élément en « porte-à-faux ». Dans le langage courant,
une installation en porte-à-faux évoque un risque de déséquilibre ou de rupture
si elle est trop chargée comme elle repose sur la solidité des supports qui la
retiennent et que l’ensemble de l’installation n’est pas à l’aplomb de son
point d’appui.
Encorbellement :
En
terme de maçonnerie, l’encorbellement, ou encorbellement, désigne toute saillie
qui porte à faux au nu d’un mur, formée par une plusieurs pierres posées l’une
sur l’autre, et plus saillante les unes que les autres. Le principe de
l’encorbellement permet de construire des voûtes ou des arcs dits « en
encorbellement », plus facilement que l’arc en plein cintre qui fait appel
à des cintres en bois.
De
manière plus large, l’encorbellement, système de construction de pierre ou de
bois, permet de porter une charge en surplomb sur le nu d’un mur, d’une pile,
d’un contre-fort. On dit construction en encorbellement pour désigner la partie
d’une bâtisse posée sur un encorbellement.